Le club réalise un début de saison remarquable. Comment expliquez-vous cette bonne entame ?

Le point de départ, c’est clairement le recrutement. Nous avons attiré des joueurs expérimentés et matures, qui ont tout de suite adhéré au projet lancé la saison dernière. La préparation estivale s’est bien déroulée, avec près de 80 % de l’effectif déjà présent dès le mois d’août. Cela nous a permis de démarrer fort, sans véritable période d’adaptation. L’équipe s’est rapidement mise en place.

Vous attendiez-vous à un tel niveau de performance dès les premières journées ?

Oui et non. Je savais que le groupe était prêt physiquement, mais le contenu m’a surpris. Dès le match de Lourdes, on a vu une équipe solide, bien organisée, aussi bien défensivement qu’offensivement. Le premier match de championnat contre Mas 31, annoncé comme un prétendant à la montée, a été un vrai déclic (NDLR, victoire 3-1). Derrière, tout s’est enchaîné, même si certains adversaires comme Pavie ou Fleurance étaient diminués. Le match contre Pibrac, face à une équipe très costaude, a confirmé notre solidité. Aujourd’hui, on est simplement plus en place que d’autres.

Quelle est la clé de cette dynamique collective ?

C’est avant tout la cohésion du groupe. Beaucoup de joueurs se connaissaient déjà de la saison passée. Les nouveaux, que je connaissais pour certains depuis longtemps, se sont parfaitement intégrés. On a récupéré de bons joueurs, mais surtout de bonnes personnes. Cette alchimie humaine fait toute la différence : même dans les moments plus difficiles, comme à Pibrac, le groupe n’a jamais lâché. C’est cette solidarité qui est notre vraie force.

Avec de tels résultats, vos ambitions ont-elles été revues à la hausse ?

Je reste mesuré. On avance match après match, en observant surtout la capacité d’adaptation du groupe face à des adversaires de niveaux variés. C’est vrai qu’on regarde plus vers le haut que derrière, compte tenu du contenu et des résultats. Mais il ne faut pas s’enflammer : la saison ne fait que commencer. Ce bon départ nous permet d’aborder les rencontres sans la pression que connaissent certaines équipes en difficulté, et cela facilite la progression.

Une deuxième montée consécutive, est-ce envisageable ?

C’est encore trop tôt pour en parler. On reste ambitieux, bien sûr, mais prudents. Il faudra attendre la mi-saison pour y voir plus clair. Le championnat est long et certaines équipes de qualité restent à affronter. Pour l’instant, on se concentre sur le travail et la continuité.

Que manque-t-il à Sainte-Christie/Preignan pour franchir un nouveau cap ?

Honnêtement, rien. Le groupe est complet et équilibré. Chaque poste est doublé avec des joueurs de qualité, que ce soit en attaque, au milieu ou en défense. Je ne ressens pas le besoin de recruter. Ce qui compte maintenant, c’est de garder ce collectif tel qu’il est, uni et concentré. Le dernier match le montre bien : victoire 2-0, aucun but encaissé, pas de cartons… C’est ce genre de sérieux que je veux préserver.