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"On ne s’attendait pas à un tel départ" : le FC Petit Bard surprend tout le monde en R2

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Maxime GUY ·

Invaincu depuis le coup d’envoi du championnat, le FC Petit Bard impressionne. Solide, inspiré et conquérant, le club montpelliérain vit un début de saison de rêve en Régional 2. Son entraîneur, Abdelali Hachoud décrypte la recette de ce succès et se projette sur deux rendez-vous majeurs face à Lattes et au Chemin Bas d’Avignon.

Cinq victoires en cinq matchs, 14 buts marqués, seulement deux encaissés… Comment expliquez-vous une telle réussite sur ce début de saison ?

C’est le résultat d’un vrai travail collectif. On a construit un groupe solide, avec des valeurs claires : rigueur, solidarité, et envie de progresser ensemble. Le staff a mis en place un cadre structuré, les joueurs y adhèrent pleinement, et ça se voit sur le terrain. Chaque match est abordé avec sérieux, et cette constance dans l’effort nous permet d’enchaîner les bons résultats.


Aviez-vous imaginé un départ aussi parfait en R2, ou cela dépasse un peu vos attentes ?

Honnêtement, on ne s’attendait pas à un tel départ. On savait qu’on avait un groupe capable de bien figurer, mais démarrer avec cinq victoires, autant de buts marqués et si peu encaissés, c’est au-delà de nos prévisions. C’est une belle surprise, mais surtout une belle récompense pour le travail fourni.


On sent une vraie sérénité dans votre jeu depuis la première journée. Comment avez-vous réussi à instaurer cette confiance dans le groupe ?

La confiance s’est construite progressivement, dès la préparation. On a mis en place un cadre clair, avec des rôles bien définis, et surtout une communication ouverte. Les joueurs savent qu’ils sont écoutés, valorisés, et ça crée une dynamique saine. Le staff joue aussi un rôle clé dans cette stabilité, en gardant le groupe concentré et uni.


Avec un tel début de saison, est-ce qu’on peut parler d’ambition de montée, ou préférez-vous rester prudents ?

La montée n’était pas un objectif affiché en début de saison. On voulait avant tout structurer le groupe, créer une identité de jeu, et poser les bases d’un projet solide. Maintenant, avec ce début de saison, il est normal que les ambitions évoluent. On ne va pas s’interdire de rêver, mais on reste prudents. Le championnat est long, et chaque match est un nouveau défi.


Quels sont les potentiels axes de progression de votre équipe ?

On peut encore progresser dans la gestion des temps faibles, dans la finition sur certaines phases offensives, et dans notre capacité à garder le même niveau d’intensité tout au long du match. On travaille aussi sur la profondeur de banc, pour que chaque joueur puisse apporter à tout moment.


Comment gérez-vous cette nouvelle pression de “leader” du championnat ?

On essaie de ne pas la subir. Être leader, c’est une position qu’on assume, mais qui demande encore plus de rigueur. On sait qu’on est attendus, que chaque adversaire veut nous faire tomber, donc on reste concentrés et exigeants.


Est-ce que vous sentez que vos adversaires vous regardent désormais différemment ?

Oui, clairement. Il y a plus de respect, mais aussi plus d’envie de nous battre. On est devenus une cible, et ça fait partie du jeu. À nous de rester solides, de ne pas tomber dans l’euphorie, et de continuer à jouer notre football.


Qu’attendez-vous encore de votre équipe pour continuer à progresser malgré les bons résultats ?

J’attends qu’on garde cette mentalité de travail. Les résultats sont bons, mais ils ne doivent pas nous faire oublier d’où on vient. Il faut continuer à se remettre en question, à chercher à faire mieux, et à rester unis dans les moments plus compliqués qui viendront forcément.


Vous allez affronter Lattes, puis le Chemin Bas d’Avignon, deuxième au classement. C’est une série charnière pour confirmer votre statut de leader ?

Oui, c’est une série importante. Ces deux matchs vont nous permettre de voir si on est capables de répondre présent dans les moments clés. Ce sont des adversaires solides, et on devra être à notre meilleur niveau.


Le duel face au Chemin Bas d’Avignon peut déjà ressembler à un petit tournant dans la saison, non ?

C’est un match qui peut compter, oui. Ce genre de confrontation directe peut avoir un impact, autant sur le plan comptable que mental. Mais il ne faut pas en faire une obsession. Ce n’est qu’un match parmi d’autres, et la saison est encore longue.

Un dernier mot ?

Je tiens à féliciter tout le groupe pour son état d’esprit et son engagement. Les joueurs sont exemplaires, le staff fait un travail remarquable, et je veux aussi remercier les membres du bureau, qui nous soutiennent au quotidien, souvent dans l’ombre. Un grand merci à notre président, qui nous suit de près et nous accorde sa confiance. Cette dynamique, elle est collective. C’est tous ensemble qu’on avance, et c’est ce qui fait notre force.