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Auch tombe dans les crocs de Canet-en-Roussillon

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Maxime GUY ·
Auch tombe dans les crocs de Canet-en-Roussillon
© Maxime Guy

L’aventure des Lions d’Auch s’arrête au 7ᵉ tour de la Coupe de France. Samedi soir, les hommes du duo Ferrero-Jandau n’ont pas réussi à se défaire de Canet-en-Roussillon, pensionnaire de National 3 (1-4). 

L’exploit attendu n’a pas eu lieu. Auch rêvait du 8ᵉ tour, mais Canet-en-Roussillon en a décidé autrement en s’imposant largement sur la pelouse du stade Éric-Carrière (1-4). Pourtant, les Auscitains avaient entamé la rencontre tambour battant, avec une grosse intensité physique dès les premières minutes, comme pour souhaiter la bienvenue à leurs adversaires. En vain. L’expérience des Canétois a fini par faire plier des Lions pleins d’envie… peut-être un peu trop même.



Un pénalty évitable, un rouge cruel


Alors que les Auscitains, généreux dans l’effort, parvenaient à se créer quelques situations, un penalty vient tout faire basculer dès la 20ᵉ minute. Un premier coup dur, qui aurait pu être évité. Ibrahima Mboup ne se fait pas prier et transforme. Quelques minutes plus tard, les filets tremblent une nouvelle fois pour Auch, qui encaisse un second but après un joli numéro de Benjamin Kingue, auteur d’un doublé puisqu’il frappera encore au retour des vestiaires. Réduits à dix après l’exclusion de leur gardien Raphaël Vailly, les Auscitains finissent par sauver l’honneur grâce à Mohamed Camara, qui profite d’une mauvaise relance canétoise avant d’ajuster Damien Graves — l’ancien capitaine des Lions. Dans le temps additionnel, Youssouf Dembélé vient parachever le récital offensif des Catalans. Canet a su faire preuve d’efficacité : attendre son moment, jouer juste, convertir ses occasions. Le score (1-4) peut sembler lourd, mais la victoire paraît logique au vu du déroulé : supériorité physique, mentale et tactique.



Clés tactiques de la rencontre


Auch avait opté pour un 3-5-2, avec l’idée de fermer l’axe, densifier le milieu et sortir vite en transition avec deux attaquants proches. Une organisation qui a, dans un premier temps, gêné les relances courtes de Canet. Les pistons offraient des solutions pour remonter le bloc et menacer la profondeur. Mais les Catalans n’ont jamais été pris au piège. Avec un 4-3-3 bien en place, ils ont dominé les couloirs : ailiers et latéraux ont forcé les pistons auscitains à défendre, limitant ainsi l’animation offensive gersoise. Le milieu à trois permettait de fixer dans l’axe et d’écarter ensuite vers les côtés, où la supériorité était nette. La différence la plus marquante s’est située en pointe : l’avant-centre canétois a pesé constamment sur la défense gasconne, créant des points de fixation et mettant à mal la ligne défensive. Un travail de l’ombre rarement salué, mais ô combien décisif.


Auch doit désormais se reconcentrer sur le championnat de Régional 2, tandis que Canet-en-Roussillon se prépare à affronter Rodez (L2) au 8ᵉ tour, avec l’ambition de prolonger une épopée dont le club catalan est devenu coutumier.