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"On ne va rien changer" : l'US Pibracaise se rendra à Lavaur sûre de ses forces

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Rodrigue DELPAS ·

Le coach de l'US Pibrac Idriss Hassani revient sur son arrivée au club ainsi que le bon début de saison en Régional 2 avant le déplacement à Lavaur pour le sixième tour de la Coupe de France.

Pouvez-vous nous raconter les dessous de votre arrivée dans une équipe qui tournait bien la saison dernière (2e poule D de R2) ?


Dans le courant du mois de mai, le club m'a contacté parce qu'il souhaitait changer de staff. Je sais qu'ils ont rencontré plusieurs coachs. Moi je souhaitais me rapprocher de Toulouse parce que je coachais à Auch alors que j'habite à Toulouse. Nous sommes tombés d'accord sur le projet qu'on voulait mettre en place donc j'ai accepté de signer ici. J’avais d’autres offres mais le fait de partir sur un nouveau projet, avec le nouveau bureau ça nous a, mon adjoint et moi, donné envie de rejoindre Pibrac. 


Avez-vous apporté des changements au sein de l’effectif ?


On a perdu des joueurs, surtout offensivement, mais on les a remplacés. Je ne sais pas si on a remplacé à qualité égale ou qualité supérieure ou inférieure, mais en tout cas on a remplacé numériquement. Et surtout par des garçons avec un super état d'esprit. C'était vraiment le but du recrutement, avant les qualités footballistiques, on veut un mec avec un état d'esprit qui correspond au projet qu'on veut mettre en place. Donc on a perdu six joueurs et on en a recruté huit.


Quand on voit votre début de saison, on a l'impression que votre message est très vite passé auprès du groupe. 


Le groupe avait déjà fait une très belle saison avec leur coach Seb Baron. J’ai profité du travail qu’il avait fait comme certains joueurs cadres sont restés, et les recrues ont apporté un petit peu de nouveauté. La mayonnaise a pris de suite, aussi bien sportivement que dans le collectif. Pour l'instant ça réussit, mais on sait que c'est fragile, tout va très vite dans le foot.


Quel projet de jeu avez-vous mis en place ?


Comme le montre notre début de saison, je suis un entraîneur qui, avant d'attaquer, veut bien défendre. On sait que les meilleures défenses sont souvent des équipes qui jouent les premiers rôles, c'est ce que je me tue à dire à mes joueurs. Après, on a la qualité offensive pour se créer plein de situations. On n'a pris que trois buts en championnat et on arrive à marquer donc on va continuer à être solides défensivement et jouer en transition rapide. On a les joueurs pour.


Pibrac est passé tout près de remonter immédiatement en Régional 1 l’année dernière, c’est l’objectif cette saison ?


Le président n’a pas donné d'objectif, c'est important. Après, quand on est compétiteur, que ce soit les entraîneurs ou les joueurs, la volonté c'est de finir le plus haut possible. L’année dernière, ils ont fini second donc bien évidemment que le but c'est de jouer les premiers rôles. S'il y a une réussite au bout, ça sera très bien. S'il n'y en a pas, ça ne sera pas un échec. On ne parle pas de R1 pour l’instant, on est à peine le 20 octobre, il n’y a eu que quatre matchs. Bien évidemment je préfère être à ma place que celle de certains clubs, mais on en est encore très loin.



Vous êtes également au sixième tour de la Coupe de France, c’était quelque chose d’important en début de saison ?


Pas du tout non, pour moi en tout cas. Je suis un entraîneur qui n'a jamais eu trop de chance en coupe. J'ai eu la chance de faire des montées, de vivre des super trucs en championnat mais en coupe, je n'ai jamais eu trop de réussite. Mais, comme on dit, l’appétit vient en mangeant. On est à un stade où ça commence à devenir excitant mais ça ne sera jamais un objectif, on sait très bien qu'on n'ira pas au Stade de France. On voulait les maillots, on les a eus et maintenant on se dit que le tour d'après il y a des équipes supérieures (Ligue 2, ndlr) qui rentrent donc pourquoi pas. Ce sont des matchs intéressants à jouer bien évidemment, mais ça dépend du tirage : si on avait pris une N3 au troisième tour, ça n'aurait pas été le même résultat.


Quand on voit le plateau, on peut se dire que Lavaur est un bon tirage, non ?


Non, ce n'est pas un bon tirage parce que Lavaur est une belle équipe. C'est une phrase bateau mais quand on arrive à ce niveau-là il n'y a pas de bon ou mauvais tirage. Je pense qu'il n'y a pas de bon tirage même s'il vaut mieux prendre Lavaur que Colomiers si on regarde le niveau. Mais ça serait très arrogant de dire que c'est un bon tirage. Nous allons aborder ce match comme tous les autres cette saison, on ne va rien changer. On ne va pas s’adapter à eux et je ne pense pas qu’ils s’adapteront à nous non plus. Je sais que c'est une équipe qui peut jouer avec un système différent des autres. Mais nous allons jouer notre jeu comme on sait le faire et, à la fin du match, on verra si ça a fonctionné ou si on s’est trompé.